Le Personnage
Charles Théodore Georges Goury est né
le 27 janvier 1875 à Nancy, en Meurthe et Moselle
de Antoine Marie Gustave Goury, avocat et de Marie Amélie Célestine Lia
Jacquet son épouse. Ils sont domiciliés au 57 rue St Dizier à Nancy.
La famille s'installe
au 5 de la rue des
Tiercelins, toujours à Nancy
Georges a une sœur, Jeanne.
La famille possède également une propriété à Messein dans les environs.
Quelques exemples de lettre et de factures adressées à Gustave Goury et un
sauf-conduit pour Georges l'autorisant à se rendre à Messein en décembre 1914.
Georges fait ses études très certainement à l'Institution Saint Joseph
dont par la suite il sera membre du conseil d'administration.
Il fait ses études de droit toujours dans sa ville et devient avocat, profession
qu'il n'exercera jamais
pour consacrer toute sa vie à la préhistoire qui le passionne. Toute sa vie il
demeurera rue des Tiercelins.
Célibataire convaincu, très affable, toujours prêt à rendre service, il se considère lui-même comme un original. Sa voiture dont il prend le plus grand soin est connue de tous les Nancéiens
Il est surtout un véritable savant et
un collectionneur dans l'âme
De 1920 à 1927, il est conservateur
du Musée lorrain auquel il lèguera l'ensemble de ses collections en 1955.
Ses nombreuses collections, toutes très étoffées finissent par envahir
complètement sa demeure . Tout l'intéresse : menus, étiquettes imprimées, monnaies, sceaux, timbre-poste, cartes postales, cartes de visite
Caricature très réussie
de Jacob illustrant bien l'intérêt de Georges Goury pour les collections mais
laissant de côté sa profession d'avocat.
La carte est adressée à Marcel Knecht, Secrétaire général du Comité
franco-britannique et Commissaire des fêtes lors de la grande exposition de
l'Est de la France qui eut lieu à Nancy de mai à fin octobre 1909 et qui fut
l'une des dernière manifestation de l'Ecole de Nancy
Il séjourne régulièrement dans son manoir de
Saint-Hilairemont, près de Sainte-Menehould dans la Marne, c'est là qu'il
choisit de se retirer après la guerre de 39 - 45, vivant en gentilhomme fermier,
toujours serviable, attentif aux besoins ce ses concitoyens.
Il y reçoit ses amis avec lesquels il partage sa
passion pour la chasse et la pêche. Il s'occupe également de ses ruches, produit son hydromel.
Son père Gustave a écrit en 1891 une histoire de Saint-Hilairemont
C'est là qu'Il décède le 8 mai 1959 à l'âge de 84 ans, laissant à tous le souvenir d'un homme bon, cultivé et désintéressé